Je me souviens d’un de mes profs de psychanalyse, Gérard Wajcman, dont les propos m’avaient marquée. Il avait dit (je le cite de mémoire, donc sans doute pas exactement) : « C’est très petit-bourgeois de se contenter de ce qu’on a, mais ils sont déjà morts. »
Et oui, parce que la psychanalyse n’oriente pas vers le contentement de soi ou de ses petits avoirs, elle promeut le désir, c’est-à-dire ce qui met dans le mouvement de la vie, ce qui anime.
Je me répète, mais avoir envie, c’est être en vie.
Alors vive l’insatisfaction, celle qui met en mouvement, en quête, en branle. Celle qui fait pousser les murs, reculer les frontières, celle qui rend curieux, ouvert, qui fait créer, inventer, grandir.
Celle qui rend vivant, tout simplement.