Chez les lacaniens, on appelle ces filtres des semblants

Ils viennent voiler et recouvrir l’horreur du réel.
Lorsqu’ils chutent au cours d’une analyse, ou du moins lorsque l’analyse les dénude pour ce qu’ils sont, juste des semblants, c’est un temps de confrontation au réel (au sens de l’indicible, l’innommable, l’incurable) particulièrement éprouvant. Cet analysant a témoigné d’une “horrible lucidité”.
Mais les semblants, on peut s’en servir, même sans en être dupe, comme l’a décidé cet analysant.