La dernière séance d’une analyse menée à son terme est toujours un moment particulier, pour ne pas dire émouvant.

La dernière séance d’une analyse menée à son terme est toujours un moment particulier, pour ne pas dire émouvant.
On a beau savoir des le départ que la relation analytique est appelée à se terminer un jour, lorsque sa fin arrive, on peut se sentir partagé, tant du coté de l’analysant que du côté de l’analyste: joie du parcours accompli et mené à son terme, et un petit pincement au cœur devant cette relation qui prend fin.
Dans le cas de cette analysante, la joie a largement dominé cette dernière séance. Il faut dire que le travail qu’elle a accompli a produit des effets remarquables, qui ont changé son rapport à l’Autre, à elle-même, à la vie et au monde.
Au début de son analyse elle rencontrait de grandes souffrances au travail et se pensait incapable d’aimer
de nouveau un homme un jour.
Elle a gravi les échelons dans son travail, a fini par changer de métier et par en choisir un qui lui correspondait mieux. Elle a rencontré un homme avec lequel elle a une relation apaisée et joyeuse.
Freud considérait qu’une analyse arrivait à son terme quand on pouvait travailler et aimer. C’est le parcours qu’a effectué cette analysante: elle travaille, elle aime, elle habite désormais sa vie avec un certain allant.